Réalité virtuelle et handicap

Le centre de santé Rossetti de l’association des PEP06, expert dans l’évaluation et la prise en charge du handicap moteur, propose de nouveaux outils de réalité virtuelle pour une prise en charge pluridisciplinaire des usagers.

Cette technologie s’inscrit dans la continuité du développement du centre de santé. Déjà équipé de système comme l’analyse de la marche pour l’évaluation des troubles moteurs, d’un système de radiologie EOS pour la représentation 3D du rachis et des membre inférieurs, d’une orthèse robotisée à la marche lokomat, d’une orthèse mécanique Arméo pour le membre supérieur et d’un laboratoire interactif associant l’analyse du mouvement et la réalité virtuelle, ces nouveaux outils de réalité virtuelle offrent des perspectives prometteuses dans la prise en charge des personnes en situation de handicap.


 

En effet, cette technologie s’inscrit dans une logique d’évaluation et de rééducation fonctionnelle. Ainsi les patients pourront être évalués, par exemple sur la mobilité rachidienne, et rééduqués lors d’exercice de reproduction de mouvement avec gestion de la difficulté de l’exercice dans un environnement virtuel contrôlable.

 

L’intérêt de la réalité virtuelle réside dans la capacité à gérer l’environnement dans lequel le patient est immergé, mais également de gérer l’interaction entre le patient et l’environnement de travail. Ainsi cet outil offre des perspectives très prometteuses dans la prise en charge d’autres pathologies, par exemple sur les troubles du comportement (autisme, phobies…).

Dans ce contexte, le centre de santé Rossetti travaille sur la conception de logiciels dédiés à ce type de pathologie nécessitant un parfait contrôle des stimuli et de leurs interactions. En collaboration avec la société C2Care, l’équipe médicale du centre de santé Rossetti proposera des applications qui permettront l’incrémentation de difficulté (gestion des niveaux de stress, de difficulté de la tâche…) pour une même situation de travail. Ainsi le praticien pourra aisément immerger son patient dans la situation conflictuelle, tout en gérant les niveaux de stress, afin de lui permettre de prendre conscience de sa capacité à contrôler son niveau d’angoisse.